Vous avez souscrit à une assurance auprès d’une mutuelle d’assurance santé ou d’une institution de prévoyance. Pour des raisons bien justifiées, vous avez décidé de la résilier. Il existe plusieurs conditions de résiliations d’une assurance santé en fonction du contrat conclu. Encore faut-il savoir comment s’y prendre pour la résilier.
L’envoi d’une lettre de résiliation à votre mutuelle
Pour résilier votre assurance santé, il est impératif d’en informer votre mutuelle santé par courrier électronique ou par papier. Dans ce cas, il convient de préciser les motifs de résiliation. Vous pouvez signaler la résiliation du contrat d’assurance santé au moins deux mois avant l’échéance prévue. Aussi, en cas de changement de la situation de l’assuré (mariage, décès), la résiliation est possible. En outre, si la mutuelle santé effectue des modifications non favorables à l’assuré (augmentations des cotisations ou garanties) dans les clauses du contrat, ce dernier a la possibilité de refuser de signer l’avenant et de résilier le contrat.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de votre mutuelle santé. Par ailleurs, si l’assuré adhère à un contrat de groupe obligatoire lié à un nouvel emploi, il peut résilier son contrat d’assurance santé initial. Cependant, il est essentiel de souligner que l’unique motif obligatoire de résiliation demeure le changement de risque. Il convient d’inscrire vos coordonnées dans le courrier et toutes informations obligatoires.
Faire le point sur l’assurance santé actuelle
Avant de résilier le contrat d’assurance santé, il est important de faire le point sur celui-ci, de le mettre en concurrence avec d’autres offres disponibles. En fonction de la loi qui encadre les contrats d’assurance dans votre pays, vous pouvez faire un comparatif des prix d’assurances obligatoires proposés par les différentes mutuelles. En ce qui concerne les prêts immobiliers inclus dans l’assurance de l’habitat, l’assuré peut résilier le contrat à tout instant. Cette assurance, encore appelée assurance emprunteur, protège le souscripteur en cas de décès, de perte d’emploi ou d’invalidité.