L’investissement en actions non cotées a, de plus en plus, le vent en poupe. Saviez-vous qu’il est possible d’investir jusqu’à 50 % de son portefeuille en assurance-vie en Private equity ? Combiner les deux peut paraître complexe. Toutefois, il s’agit d’une option qui mérite votre attention, surtout si vous êtes un investisseur averti.
Le Private equity : qu’est-ce que c’est ?
Pour faire simple, le private equity est un type d’investissement effectué auprès de sociétés non cotées sur le marché financier. Il est possible d’investir en private equity de différentes manières. En effet, vous pouvez acheter des actions à la création de l’entreprise ou en apportant lors du développement d’une entreprise.
Vous pouvez également investir en private equity en apportant du soutien aux entreprises qui souhaitent adapter leur modèle économique. Dans tous les cas, il est nécessaire de demander conseil en private equity avant d’investir. Ce type d’investissement, au contraire des investissements, nécessite du temps. Cependant, sachez que ce placement financier propose des performances plus élevées que d’autres investissements, à l’instar du CAC 40.
L’assurance-vie : un contrat financier pour épargner
L’assurance-vie est une forme de placement financier qui facilite l’épargne. L’objectif étant de transmettre un capital à un bénéficiaire en cas de décès du souscripteur. De nos jours, l’assurance-vie est utilisée pour épargner de l’argent tout en bénéficiant des avantages de la fiscalité de l’assurance-vie. Les primes versées dans le cadre de l’assurance-vie sont généralement investies dans des projets immobiliers ou d’autres investissements. Mais, il est aussi possible d’utiliser les primes de l’assurance-vie pour investir en private equity.
Comment associer private equity et assurance-vie : est-ce possible ?
Avec la loi Macron en 2015 et la loi Pacte de 2019, l’investissement en private equity est largement facilité. Grâce à la loi Pacte, il est possible de flécher l’épargne directement vers le fonds propre des entreprises françaises. Vous pouvez alors investir des fonds de private equity au sein de la structure de votre contrat d’assurance-vie.
Vous pouvez investir jusqu’à 50 % de votre assurance-vie. Toutefois, il est toujours conseillé de n’utiliser que 10 % de votre portefeuille dans ce type d’investissement. Pensez également à faire appel aux services de conseillers spécialisés dans ce type de placement pour éviter les risques.
Quels sont les points positifs et négatifs liés à cette opération ?
Investi en private equity via l’assurance-vie comporte de nombreux avantages et des inconvénients. En termes d’avantages, vous bénéficiez :
- D’une exonération fiscale : vos gains seront exonérés d’impôts sur le revenu. De quoi vous assurer d’augmenter vos rendements sur le long terme.
- D’une certaine diversification : les investissements en private equity permettent de diversifier votre portefeuille. Vous limitez, de ce fait, le risque global.
- D’une planification successorale : avec l’assurance-vie, la transmission du capital aux bénéficiaires est facilitée.
Même avec ces avantages, investir en private equity via l’assurance-vie présente aussi des risques et des inconvénients.
- L’illiquidité : un investissement en private equity se fait, très souvent, en illiquidité. Il peut, de ce fait, nécessiter une longue période d’investissement.
- Les frais : lorsque vous investissez en private equity, il peut y avoir des frais de gestion élevés. Il est conseillé de bien choisir les fonds de private equity dans lesquels vous souhaitez investir. Ne manquez pas de faire des recherches approfondies sur les gestionnaires de fonds. Pensez aussi à vous renseigner sur leur historique de performance ainsi que sur leur stratégie de performance. Avec un conseiller en private equity, vous vous assurez de trouver les fonds qui correspondent à votre profil de risque ainsi qu’à vos objectifs financiers.
- Les risques : il est à savoir que les investissements en private equity sont sujets à des risques plus importants que les autres investissements. C’est pour cette raison que les entreprises sont « non cotées ».